Le KaraFun Bar a ouvert en fin d’année et s’affiche comme le plus grand bar karaoké d’Europe ! Il n’en fallait pas plus pour me donner envie d’y passer une soirée, même si je ne suis pas une chanteuse née… Le temps de regrouper mon petit groupe d’amis et nous voilà, par une soirée glaciale, sous les spotlights de la rue Ratisbonne. À chanter à tue-tête du Daho ou du Dalida. À faire les Dancing Queen. Et à se défouler comme des fous…
En sortant de notre box du KaraFun Bar, je colle mon oeil au hublot des autres salles. On n’entend rien mais on voit que les gens s’amusent super bien. Beaucoup portent des serre-tête surmontés d’antennes de coccinelle… le genre de truc qui rend tout de suite un patron plus humain !
Au KaraFun Bar aussi, tout commence sur internet. On choisit la date, la formule (de 2 à 5 heures), le nombre de personnes et les salles disponibles s’affichent. Il y en a quinze au total, de 4 à 50/70 personnes pour la Big Stage.
Moi qui pensais qu’au KaraFun Bar, lle plus grand bar karaoké d’Europe, je chanterais devant des centaines et des centaines de personnes, j’ai tout faux. Ici, on s’éclate avec sa bande, loin des regards et des oreilles inconnues. On vit une expérience karaoké mais en mode privatif. On fait la star mais en petit comité.
Nous serons 8, j’opte donc pour la salle Cubes pour 8 à 10 personnes, sait-on jamais si quelqu’un rejoignait le groupe d’ici là…
Je donne mon prénom, mon téléphone, je paye un acompte et le tour est joué !
Le soir venu, un froid sibérien s’est abattu sur Lille. Température négative, routes glissantes et deux amis en moins au compteur !
Tant pis, on y va à six et, le temps de poser pour un petit selfie, on découvre notre salle Cubes. Salle est un grand mot, c’est plutôt un box, avec des banquettes de part et d’autre, deux écrans karaoké, deux micros sans fil (des vrais, dis donc !) , deux iPad sur un mur et même une boule à facettes au plafond !
Le boy qui nous escorte jusqu’à notre box nous explique que nous avons aussi une machine à fumée (chouette !), différents éclairages synchronisés à la musique et un appareil photo intégré. Très sympa, d’autant que les clichés s’affichent sur l’écran pendant qu’on chante.
Pendant que les uns commencent à passer en revue les titres disponibles (il y en a 33 000 paraît-il !), les autres s’intéressent à la playlist des cocktails, bières et snacks. Il est 20 h 30 et tout le monde a faim après le boulot !
Grâce à l’iPad magique, on choisit ses produits et on commande plein de trucs à grignoter, genre bâtonnets de mozzarella, beignets de crevettes, planche de charcuterie, houmous, tortilla chips guacamole…. On ajoute des bières, coupes de champagne, pina colada et autres mojitos, en fonction des goûts et des envies. Les prix sont très corrects (5 à 7 € les snacks, à partir de 2,50 € les boissons), la commande arrive très vite et discrètement pour ne pas gêner le show. Et si cela ne suffit pas, on refait une deuxième commande un peu plus tard…
D’accord, dans mon mojito il y avait beaucoup plus d’eau pétillante et de glace que de citron vert et surtout de rhum. Mais Hemingway n’était pas là pour se plaindre…
Bon et la musique alors, puisqu’on est venus pour cela ? Rien à dire sur le sujet ou juste que tout est parfait au KaraFun Bar. On peut régler les micros et l’intensité du guide vocal (heureusement qu’il était là, celui-là…). Le répertoire est immense et couvre vraiment toutes les décennies. Un peu moins chanteur dans l’âme que les autres, Thierry s’est vite retrouvé dans le rôle du DJ, à programmer une playlist (très très) ouverte allant d’Abba à Annie Cordy, de Johnny à Daho, de Dalida à Eddy Mitchell, de Stone et Charden aux Misérables et de ritournelles italiennes (spéciales Bruno, le Rital du groupe) à quelques tentatives de rap…
On a dansé sur « Dancing Queen », on a fait plein de « Bêtises » avec Sabine Paturel, on a beuglé en duo sur « L’Avventura ». Les paroles en bleu pour toi et en rose pour moi. Ben si, je fais la fille quoi…
Je vous avais même préparé une petite vidéo. Mais à la réflexion, je me suis dit que la Sacem n’aimerait pas trop. Et pas vraiment envie de finir en prison à cause de cette soirée…
On se défoule à fond, on oublie tout et surtout l’heure qui tourne. KaraFun Bar lui n’oublie pas et affiche le temps restant dans un coin des iPad. Et quand il ne reste plus que quelques minutes, il envoie un message, en bandeau, sur les écrans : « Votre session est terminée. A bientôt Anne, dans votre box KaraFun. C’est votre dernière chanson, c’est le moment de tout donner ! » Plutôt élégant pour rappeler qu’il va falloir plier bagages et laisser la place à d’autres, non ?
En sortant, je remonte le couloir et je colle mon oeil au hublot des autres salles. On n’entend rien mais on voit que les gens s’amusent super bien. Beaucoup portent des serre-tête surmontés d’antennes de coccinelle… le genre de truc qui rend tout de suite un patron plus humain ! Accessoires, accessoires, du coup je me souviens que le gars avait parlé d’un tiroir à accessoires. On avait donc manqué cela. Tant pis, ce sera pour une autre fois. Pourquoi pas mon anniversaire. C’est quand même plus réjouissant de mettre des antennes de coccinelle et de beugler sur un vieux Dalida que d’évoquer ses premiers bobos entre quinquas, non ?
Et si j’avais tendance à perdre la mémoire, KaraFun Bar sait me la rafraîchir.
À 0 h 37, un petit mail arrive pour me dire « Merci pour votre venue » et pour m’envoyer les photos de la soirée. Petite piqûre de rappel pour donner envie de revenir très vite. Bien joué !
KaraFun Bar en pratique
KaraFun Bar, 8 rue Ratisbonne, Lille.
Tél. 03 74 09 08 00.
karafunbar.com
Ouvert du lundi au mercredi de 18 h à minuit, le jeudi et vendredi de 17 h à 1 h, le samedi de 14 h à 1 h et le dimanche sur réservation.
Salles de 4 à 50/70 personnes.
Tarif : de 8 € par personne le lundi à 14 € le vendredi et samedi soir.
Nous avons payé nous-mêmes la soirée, 96 € pour la salle (12 € par personne si on avait été 8) et 89 € pour les consommations.
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2 Commentaire(s)
Un moment fun et entre amis. C’est un tres bel endroit pour une soirée qui fait oublier le quotidien.
Et vraiment un choix de titres incroyable
Moi qui ne chante pas souvent, j’ai fredonné toute la journée du lendemain. Un signe !