« My, My, at Waterloo Napoleon did surrender, oh yeah ! » Vous vous souvenez ? En effet, c’est bien le début de « Waterloo », le titre qui a permis au groupe ABBA de remporter le concours de l’Eurovision. C’était en avril 1974 et 50 ans après, le Domaine de la Bataille de Waterloo 1815 fête cet anniversaire en accueillant l’expo « ABBA 1974-2024, de Waterloo au monde », visible jusqu’en mai prochain. Même si elle ne peut évidemment pas rivaliser avec le musée ABBA à Stockholm, voici 7 raisons de découvrir cette rétrospective…
Sur la pochette du 45 tours et de l’album « Waterloo », qui est le Napoléon en uniforme, de dos, en arrière plan ? C’est Mike Watson, le batteur du groupe, choisi pour sa petite taille, complètement raccord avec le personnage…
1. Parce que Waterloo, c’est beaucoup moins loin que Stockholm
Bien sûr, le graal pour tous les fans, c’est le musée ABBA à Stockholm (voir mon expérience ICI). Mais si vous aimez Agnetha, Anni-Frid, Björn et Benny sans être prêt à mettre le cap sur la Suède, l’expo « ABBA 1974-2024, de Waterloo au monde » est l’occasion de revivre toute une époque sans exploser son empreinte carbone… Braine-l’Alleud est situé à une bonne vingtaine de kilomètres au sud de Bruxelles, dans la région Wallonie.
2. Parce que c’est un peu le merci de Waterloo à ABBA…
Voilà 50 ans que Waterloo fait rayonner cette ville du Brabant Wallon dans le monde entier. Il était donc normal que le Domaine de la Bataille de Waterloo 1815 célèbre à sa façon ce demi-siècle… de gloire.
Et tant pis si cette bataille a un goût amer pour nous, Français. Dernière bataille de l’Empereur, défaite, abdication et exil à Sainte-Hélène. Waterloo comme une nouvelle Bérézina…
3. Parce que l’expo retrace fidèlement les grandes étapes de la carrière d’ABBA
Des débuts en solo des quatre Suédois, jusqu’au show de leurs avatars numériques à l’ABBA Arena de Londres, on suit tout le parcours de ce groupe devenu iconique. Sa victoire à l’Eurovision, le 6 avril 1974, bien sûr.
L’album éponyme Abba, avec les bijoux musicaux que sont SOS ou Mamma Mia. L’album Arrival qui propulse le groupe au rang de groupe pop international. Le film ABBA, The Movie, qui a immortalisé la tournée des stades de 1977. Le lent désamour pour le groupe. Les opus solo de Frida et Agnetha. La comédie musicale Mamma Mia.
Puis, 40 ans après le dernier album, le retour réussi (3 millions d’exemplaires vendus), en 2021, avec Voyage, dernier album studio du groupe. Et les concerts en hologrammes, depuis mai 2022, qui rassemblent chaque soir 3000 spectateurs (malgré des prix franchement déraisonnables…).
4. Parce que c’est une plongée dans une époque autrement plus joyeuse que la nôtre
Je ne voudrais pas faire ma vieille ronchon, nostalgique à fond du passé. Mais quand même, ces Seventies fofolles et colorées, avec leurs semelles compensées et leurs tenues extravagantes n’étaient-elles pas autrement plus gaies que notre XXIe siècle ?
Avec ses costumes excentriques, strass, gilets découvrant des poitrines poilues ou bottes dorées, ABBA s’inscrit à fond dans le Glamrock. Et le Glamrock, c’était quand même sacrément joyeux et déjanté. Comme le prouvent les costumes réalisés par le styliste suisse Richad Gyver, dont l’expo présente une série de répliques. Ou la guitare en étoile de Björn…
5. Parce qu’on en ressort en chantant et que ça fait du bien !
La vidéo de l’Eurovision 1974 (comme tout ça a vieilli !). Celles de concerts sur grand écran. Les extraits de Super Trouper. Ou ceux du film Abba, The Movie. Il y a des tubes à écouter à tous les coins de l’exposition « ABBA 1974-2024, de Waterloo au monde ».
Alors même s’ils ont tendance à se superposer et à se brouiller, comme ce bain de musique fait du bien ! Je ne sais pas vous, mais moi j’ai chanté Mamma Mia, Take a Chance on Me et Fernando jusqu’au soir. Et même encore le lendemain.
6. Parce qu’on découvre plein d’objets insolites, prêtés par des collectionneurs
Disques d’or et de platine, articles de presse, affiches, trophées, photos, objets de merchandising, poupées, accessoires et même sabots estampillés ABBA… L’expo présente toute une série d’objets prêtés par des collectionneurs belges et étrangers.
Parmi eux, Jean-Marie Potiez, commissaire de l’exposition, biographe officiel d’ABBA et Nordiste d’origine ! Il a puisé dans sa collection personnelle d’environ 150 objets pour enrichir la scénographie.
7. Parce qu’on apprend plein de trucs que même les fans d’ABBA ignorent…
Sur la pochette du 45 tours et de l’album Waterloo, qui est le Napoléon en uniforme, de dos, en arrière plan ? C’est Mike Watson, le batteur du groupe, choisi pour sa petite taille, complètement raccord avec le personnage…
Qui a dessiné le motif des chats sur les robes de scène, créées en 1975 aux couleurs du drapeau suédois ? C’est Frida en personne !
Et toujours au chapitre des costumes, ceux créés pour la tournée 79-80 dans un esprit fjords nordiques (centre de la photo), quelle grande star, fan du groupe, s’est inspirée du justaucorps d’Agnetha ? C’est Madonna, dans son Confessions Tour
, en 2006.
« ABBA 1974-2024, de Waterloo au monde » en pratique
Domaine de la Bataille de Waterloo 1815, route du Lion 1815, 1420 Braine-l’Alleud, Belgique.
Expo ouverte jusqu’au 18 mai 2024.
Entrée expo : adultes 16 €, jeunes 10/17 ans 8 €, – 10 ans gratuit.
Ticket jumelé Domaine de la Bataille de Waterloo 1815 et expo ABBA, haute saison (jusqu’au 5 novembre 2023 et du 1er avril au 18 mai 204) : adultes 26 €, réduit 24 €, jeunes 13 €, – 10 ans gratuit.
Basse saison (du 6 novembre au 31 mars) : adultes 22,50 €, réduit 20,50 €, jeunes 11,25 €, – 10 ans gratuit.
Parking gratuit.
Sur place, deux restaurants, dont la charmante brasserie Wellington.
https://www.waterloo1815.be/expo-abba-waterloo/
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J’ai été invitée par le Domaine de la Bataille de Waterloo 1815, merci à eux !
