Mon gîte Plus au nord, je vous en parle depuis un bon moment. Installé dans l’ancien atelier de maréchal-ferrant en face de ma maison, à Saint-André-lez-Lille, tout près de la capitale des Flandres, il est à présent terminé. Voici donc quelques images de ce cocon pour deux, très zen, avec son jardin de ville et sa cour pavée, idéale pour garer son véhicule. Et voici aussi plusieurs dizaines de photos des travaux (titanesques) nécessaires pour métamorphoser le lieu. Envie d’y passer un week-end ou quelques jours ? Si le cœur vous en dit, je vous ai mis le lien pour réserver…
J’ai voulu du blanc (beaucoup), du noir, quelques touches de vert et des matières naturelles pour un esprit zen et reposant. Quand on s’offre un week-end ou un court séjour hors de chez soi, c’est avant tout pour se sentir bien, non ?
Envie de voir, enfin, à quoi ressemble ce gîte, auquel je songe depuis plus d’un an ? Eh bien voilà ! C’est un joli (enfin j’espère…) studio qui abrite, en 33 m2, un coin chambre, une cuisine, un petit bureau, une salle d’eau et des toilettes séparées.
Un gîte Plus au nord très reposant
J’ai voulu du blanc (beaucoup), du noir, quelques touches de vert et des matières naturelles pour un esprit zen et reposant. Quand on s’offre un week-end ou un court séjour hors de chez soi, c’est avant tout pour se sentir bien, non ?
Télétravail ? Oui, c’est possible
Côté bureau, une TV The Frame connectée, avec un abonnement Netflix et bien sûr la wifi.
Côté salle de bain aussi, du noir, du blanc et cette vasque originale, flanquée de son grand tiroir, pour laquelle j’ai eu un vrai coup de cœur. Non, ce n’est pas du vrai bois mais cela y ressemble furieusement…
Grande douche à l’italienne, sans aucune paroi vitrée à nettoyer (ouf !) mais avec un tabouret pour ceux qui en ont besoin.
Un gîte Plus au nord avec vue jardin
La cuisine donne sur le petit jardin de ville, comme je le souhaitais. Faire son café le matin ou préparer son dîner avec vue sur la verdure, c’est quand même plus sympa, non ?
Entre le gîte et ma maison, une grande cour pavée permet de garer son (ou pourquoi pas ses) véhicule(s). Bien à l’abri, derrière le grand porche.
Envie de réserver ? C’est par ici…
Envie de passer un week-end ou quelques jours en amoureux dans mon gîte Plus au nord ? Tous les renseignements pratiques et les prix (250 € le week-end de deux nuits et 500 € la semaine) sont accessibles en suivant ce lien vers le site de Gîtes de France, réseau bien connu, dont je fais partie.
C’EST PAR ICI…
Le tarif comprend le ménage de fin de séjour, le linge de lit (lit fait à l’arrivée) et de toilette, les produits de toilette (savon liquide, shampooing, après-shampooing, mouchoirs en papier…), divers produits (pastilles lave-vaisselle, éponge, sacs poubelle, produit vaisselle…), un plateau d’accueil (avec gaufres du Nord, dosettes de café et déca Nespresso, café moulu, thé, tisanes, lait en poudre, sucre…) et bien sûr le parking. On n’emporte que ses petites affaires quand on vient passer le week-end Plus au nord. Plus, éventuellement, de quoi manger.
Tout à l’origine…
Mais revenons un peu au chantier ! Le premier jour des travaux, j’attends comme le Messie le petit bulldozer, qui va ouvrir les hostilités et décaisser le sol d’une vingtaine de centimètres. Il arrive, tout rutilant, et grignote avec appétit le sol de mon atelier.
Au soir du deuxième jour, une tranchée court tout le long de l’entrée et le sol a été revêtu d’une couche de sable (ou quelque chose qui y ressemble).
Ce sable une fois damé, les choses sérieuses peuvent commencer. Les maçons positionnent l’ensemble des tuyaux d’écoulement, qui disparaitront sous la dalle béton.
Il est alors temps de poser les plaques destinées à isoler le sol.
Avant de recouvrir le tout d’une membrane de plastique, pour une bonne étanchéité, et de fers à béton.
Une toupie pour du grand spectacle
Deux jours plus tard, revoici les maçons. Ils ne viennent pas seuls mais accompagnés d’une impressionnante toupie, qui fait son petit effet dans le quartier.
Dès potron-minet, la toupie stationne devant la maison. Et, faute de pouvoir passer le porche d’entrée, déploie son immense bras articulé au-dessus de ce dernier.
Je ne perds pas une miette du spectacle, courant dans tous les sens pour immortaliser la scène.
J’adore ce moment où le béton se met à couler du gros tuyau, remplissant à une vitesse dingue les interstices entre les fers. Six mètres cube de béton au total !
Une demi-heure plus tard, la dalle est déjà finie…
Fièvre acheteuse
Côté futur aménagement, les choses avancent aussi. Je dévalise par trois fois Linvosges, entreprise vosgienne que j’aime bien. Blanc, tout sera blanc, des housses de couette aux taies d’oreiller, en passant par les draps de bain, les serviettes de bain, les serviettes invités…
J’attends de pied ferme l’entreprise Vancol qui va métamorphoser les lieux. Mais rien ne sera possible sans une nouvelle intervention des maçons, chargés de poser un seuil sur lequel reposera la future baie vitrée. Le seuil en question est en pierre bleue, magnifique matériau régional !
La baie vitrée de mon gîte Plus au nord, j’adore !
Je suis plus excitée qu’un soir de Noël, quand j’étais enfant. C’est aujourd’hui qu’on livre la baie vitrée, la grande fenêtre coulissante et la fenêtre de toit pour mon gîte Plus au nord, et ce moment-là, je l’attends depuis des mois.
Dès la première heure, deux livraisons arrivent de concert, dont celle de la baie vitrée. Jess, Thibaut et leurs collègues de Vancol se souviendront longtemps du monstre, pourtant habitués à porter de lourdes charges…
Avant d’installer quoi que ce soit, il faut démonter l’imposte de l’ancienne porte, restée en place.
Mais aussi casser la fenêtre d’atelier, dont le châssis était en place depuis les années 30. Le tout sous la pluie…
Je n’avais jamais vu la vie à travers cette fenêtre et j’avoue que ça m’a fait drôle. Mais ce moment sera de courte durée puisque le nouveau châssis attend déjà…
Dès le lendemain, c’est la baie vitrée (ou plutôt la porte d’entrée avec panneaux fixes latéraux et imposte) qui trouve sa place, sur le joli seuil en pierre bleue.
Tandis que la fenêtre coulissante à quatre vantaux sur rails est ajustée au poil.
Direction l’intérieur
Le bâtiment étant désormais « hors d’eau hors d’air », comme on dit dans la profession, l’entreprise Vancol peut s’attaquer aux premiers travaux intérieurs. À commencer par monter la structure du bloc sanitaire, comprenant une salle d’eau, des WC séparés et un petit placard/penderie.
Une fenêtre de toit, une !
La météo a (encore) prévu de la pluie pour toute la semaine. Ce lundi est donc la seule fenêtre pour installer celle de toit, qui va nécessiter une journée entière de travail.
Pas grand-chose d’autre à ajouter sur le travail de Jess, Élie, Hugo et Thibaut, véritables acrobates des toits. Ah si… chapeau les artistes et merci pour le spectacle !
On cloisonne et on isole
Le lendemain, retour à l’intérieur et au sec. Installation de la VMC dans le plafond des toilettes. Et préparation des cloisons et de l’isolation du bloc sanitaires.
Avec trois ou quatre personnes sur le chantier, les choses avancent vite et bien. Le plafond se couvre peu à peu d’un gros (24 centimètres de mémoire) matelas d’isolant, de même que la « boîte dans la boîte » contenant salle d’eau et toilettes.
Dès le lendemain, c’est au tour des murs de s’habiller pour l’hiver, après la pose de rails métalliques.
Parés pour le prochain hiver !
De jour en jour et même d’heure en heure, les murs se couvrent d’un manteau d’isolation en laine de verre puis de Placo BA 13 (j’ai regardé sur le devis…).
Après un week-end de repos, c’est au tour du mur autour de la fenêtre d’être habillé et isolé.
Au soir venu, je me rends compte que l’équipe a commencé à esquisser la séparation entre les deux parties du bâtiment. Celle qui restera un atelier et celle qui deviendra mon gîte Plus au nord. Une page se tourne…
Les choses vont vite et, en deux jours, il ne reste plus qu’un étroit passage entre les deux parties du bâtiment.
Tandis que le mur sous la fenêtre est presque habillé pour l’hiver. Et paré de toutes les arrivées électriques pour la cuisine, qui prendra place sous cette fenêtre. Vous vous voyez entrain de préparer le café du matin, avec vue sur le jardin ?
Et la lumière fut !
Quatre gars et huit bras font avancer le chantier à toute berzingue. Hugo installe le tableau électrique caché dans la cloison.
Thibaut fait les trous dans lesquels seront implantés les spots, au plafond.
Vincent installe la chasse d’eau, qui disparaitra ensuite dans un coffrage (enfin j’espère…).
Et moi je profite de ma visite pour faire une photo de la douche à l’italienne, pas encore tout à fait prête à l’emploi.
Quelques heures plus tard, la cloison entre les deux parties du bâtiment est entièrement terminée.
Et, miracle, il y a de la lumière dans le futur coin cuisine mais aussi dans la salle d’eau.
Ça commence à ressembler à quelque chose…
Les travaux continuent avec les finitions nécessaires, avant l’arrivée des peintres.
On est encore loin du résultat final mais on commence quand même à avoir une bonne idée des volumes et de l’aspect général de mon futur gîte Plus au nord.
Du blanc, du blanc… et du noir
Avec l’arrivée de Sébastien et Olivier, les peintres, ce qui était un vrai chantier se métamorphose petit à petit en un lieu presque habitable.
Après les murs, ce sont les poutres qui s’habillent de blanc, ce qui apporte un sacré coup de frais et de neuf !
Mais ce qui change vraiment tout, c’est la couche de Black Tie de Flamant, un noir tirant joliment sur le vert, posé sur le bloc sanitaire. Fallait-il essayer de cacher d’une façon ou d’une autre le bloc en question ? J’ai toujours pensé que non. Et comme il fallait bien le mettre quelque part, autant lui donner relief et personnalité !
Je n’ai malheureusement qu’une photo un peu ancienne d’Olivier Pleterinck de Comme chez Soie, que j’ai contacté pour parler rideaux, double rideaux et stores. Olivier est un tapissier d’exception, ancien Compagnon du devoir. Il a roulé sa bosse dans divers pays et villes, avant de se poser dans la métropole lilloise, à La Madeleine. Comme d’habitude, il a immédiatement compris ma demande et m’a proposé de chouettes solutions. À découvrir plus bas…
Un lit et des lampes pour mon gîte Plus au nord
Côté lit, j’ai eu l’occasion d’acquérir un queen size d’une grande chaîne hôtelière (neuf bien sûr !) pour un prix intéressant. J’ai donc décidé de le commander en avance, histoire de ne pas rater la bonne affaire.
Quelques jours plus tôt, j’avais finalisé mon dossier cuisine chez Ikéa. La livraison a été effectuée, restait à attendre l’installation.
Entretemps, l’entreprise Vancol a installé les trois radiateurs et le sèche-serviettes de la salle d’eau.
Et comme ils sont super sympas, ils installent également les liseuses achetées en ligne et surtout les deux suspensions. Il est vrai que fixée à près de 5 mètres pour la plus haute, je ne vois pas, à part Hugo, qui aurait pu escalader pour les fixer au plafond en pente.
C’est sur Pinterest que j’ai repéré ces lampes, vendues par HomeLights, une entreprise néerlandaise en ligne, mais arrivées finalement… de Chine. Dans le bon de commande, à la question « Souhaitez-vous un fil plus long que les 1,80 m standard ? », je m’étais empressée de répondre Oui, demandant une longueur de 4 mètres.
À la livraison, déception, double déception. Non seulement j’avais un fil standard de 1,80 m (que j’ai donc dû faire remplacer) mais, de plus, les lampes ne ressemblaient pas vraiment aux photos sur Pinterest ! Même si le prix, lui, était parfaitement identique !
Mes choix pour les sanitaires
À son tour sur le chantier, Vincent, carreleur et installateur sanitaire, a pour tâche d’installer le receveur de douche. Cette élégante bête noire, avec une texture ardoise (Nuovvo modèle Slate, 140 cm X 80 cm), est assortie à la future robinetterie de mon gîte Plus au nord.
Mais cette installation ne va pas sans casser un peu le béton coulé par le maçon, ce dont les oreilles de ma voisine doivent se souvenir.
Une chape, mélange de sable et de ciment, ayant été coulée, le receveur peut à son tour être installé.
Après le ragréage, c’est au tour du carrelage d’être posé, à la fois sur les murs de la douche et au sol de la salle de bain. J’ai choisi des carrelages en grès cérame 90 X 90 cm de La Carotech à Ronchin… aussi lourds qu’un âne mort !
Puis Vincent pose (enfin !) la vasque pour laquelle j’avais eu un vrai coup de cœur chez Van Marcke à la Pilaterie.
Côté toilettes, les choses se mettent également en place. Notamment le petit lave-mains en corian, aussi petit que ruineux !
Imitation parquet et faux bouleaux
dans mon gîte Plus au nord
Pour le carrelage de la grande chambre/cuisine, j’ai choisi une imitation parquet Miele naturel rectifié de chez Quarade. J’aurais rêvé de mettre du vrai parquet dans mon gîte Plus au nord mais dans cette pièce de vie de plain pied, ouverte sur la cour, cela n’aurait pas été raisonnable.
Après le ragréage et le badigeonnage d’un produit, dont j’ai oublié le nom, Vincent a donc pu passer à la pose du carrelage, qui a tout de suite changé l’ambiance des lieux.
Puis les peintres ont posé les troncs de bouleaux achetés en ligne sur koziel.fr
Tandis que Vincent a finalisé la petite penderie, qui occupe l’espace derrière les toilettes.
Cuisine et rideaux, enfin…
J’allais oublier l’arrivée du monteur de ma cuisine Ikéa, choisie en fin de chantier… et donc avec un petit budget. Toute simple, en blanc brillant, avec un plan de travail et crédence en fausse pierre naturelle, je la trouve plutôt jolie et parfaitement adaptée à mon gîte Plus au nord.
Quant aux rideaux et double-rideaux installés par Olivier Pleterinck de Comme chez Soie, ils sont parfaits, comme d’habitude.
Les entreprises choisies pour mon chantier
Voici la sympathique et compétente équipe, qui a réalisé les travaux de mon gîte Plus au nord. Merci à eux pour leur implication, leur savoir-faire et leur bonne humeur à toute épreuve !
Vytruve Construction
128 rue de Tournai, 59780 Baisieux
06 12 39 68 03
Sur Facebook, c’est par ICI
Vancol
1ter rue Jules Guesde 59390 Lys-lez-Lannoy
06 80 88 10 08
Et sur Facebook, c’est par ICI
Comme chez Soie
185 rue du Général de Gaulle 59110 La Madeleine
03 20 55 92 11
Et pour réserver le gîte Plus au nord, c’est PAR ICI
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