Si un restaurant a été annoncé, espéré, attendu, c’est bien Nū à Lille ! Voilà une éternité qu’on patientait pour s’attabler là-haut dans les nuages pour (re)goûter à la cuisine du chef Maxime Schelstraete. Le projet de l’ensemble Swam a pris beaucoup de retard. Puis il y a eu les confinements et fermetures des restos à répétition. Bref, il a fallu attendre le mois de juin pour vivre enfin cette expérience lilloise d’un genre nouveau, que j’ai testée l’autre soir. Verdict ? Cuisine, déco, vue, le Nū est au top ! Avec une musique plus lounge, cela serait le paradis…
À l’intérieur aussi, la déco a été particulièrement soignée. Il y a la vue bien sûr mais aussi une ambiance très voyage, qui apporte dépaysement et évasion. L’aigue-marine est très présente, associée à de nombreuses touches ethniques mais aussi d’art contemporain et de graff.
Par où commencer ? Par la vue bien sûr ! Car ce qui caractérise avant tout Nū, bébé d’Achille Landron et Maxime Schelstraete, c’est d’être perché tout là-haut, au-dessus de l’ensemble Swam, à une trentaine de mètres du sol. C’est joli le jour mais c’est encore beaucoup plus chouette la nuit…
Nū et son rooftop nommé désir…
Voici donc une série de photos prises de la salle de restaurant, qui vous donneront une petite idée de la vue offerte. Que vous dîniez à une table de deux, juste derrière la baie vitrée, ou que vous vous installiez au bar…
Et si vous optez pour la deuxième terrasse, celle en face d’Euralille, la vue ressemble à cela, de jour comme de nuit…
Tandis que sur le déjà célèbre rooftop, on domine la gare Lille Europe et tous les alentours…
Et puisque nous sommes sur ce rooftop, je vous montre tout de suite à quoi ressemble cette terrasse nommée désir… qui a même ses petits coins de verdure !
Nū, surprise, voyage et mélanges audacieux
À l’intérieur de Nū aussi, la déco a été particulièrement soignée. Il y a la vue bien sûr mais aussi une ambiance très voyage, qui apporte dépaysement et évasion. L’aigue-marine est très présente, associée à de nombreuses touches ethniques mais aussi d’art contemporain et de graff.
Skwak dans l’ascenseur, Speedy Graphito et d’autres dans la salle de restaurant, art africain par ci par là… On découvre, on voyage et moi j’adore !
Et côté table alors ? Surprise, voyage, mélanges audacieux et produits d’exception sont au programme ! Avec mon complice du jour, on a testé les cocktails pour commencer. Un Red Hot Chili Peper, cocktail signature pour lui, alliant Cachaça, Martini infusé au poivron, jus de citron, sirop de poivre noir de Sarawak et blanc d’œuf ! Et Pharaon rouge pour moi, un surprenant mélange sans alcool de jus de goyave, jus de passion, feuilles de menthe et ibiscus, très frais et teinté d’exotisme…
Saveurs d’ici et d’ailleurs
Pour commencer, on a opté pour deux « grignotages », qui nous ont davantage inspirés que les classiques entrées. Petit partage entre une (délicieuse) tarte fine d’oignon doux (sur une base de moutarde ancienne, avec des graines de sésame grillées) et des tortillas de homard bleu, pistou de printemps (réalisé avec du vert de poireau), radis et fromages frais. Relevés d’une pointe de piment (pour le côté épicé) et très appétissants…
En plat, j’avais immédiatement repéré au menu la blanquette de veau confit, jardinière de légumes croquants. Il y a un petit moment, j’avais mangé chez Meert une blanquette de veau de rêve, mitonnée par Maxime Schelstraete himself, dont j’avais conservé un souvenir ému. Je n’ai guère hésité et j’ai bien fait puisque la blanquette façon Nū a égalé celle de Meert… Avec une viande de veau sans un gramme de graisse, pile comme j’aime, succulente !
Mon co-mangeur a préféré les encornets poêlés en sofrito, bolognaise de chorizo frais, pâtes liées à la bisque de homard, dont il ne m’a dit que du bien… Ce que je n’ai pas pu valider, très peu amatrice d’encornets et de bisque de homard…
Avant le café, servi dans de jolies tasses, le Lille-Oaxaca s’imposait en dessert ! Choux farcis d’un crémeux pour le côté lillois (enfin j’imagine), chocolat noir, cannelle et piment pour le côté mexicain… Un mélange décoiffant mais franchement réussi, qui a mis un joli point final à ce premier dîner made in Nū.
Acheter les assiettes Nū dans la boutique
Moment rendu encore plus agréable par le service jeune et souriant d’accorts serveurs vêtus d’un gilet aux couleurs de Nū.
S’il fallait mettre un bémol dans ce concert de louanges, je regretterais la musique électro qui a accompagné notre soirée. Pas exagérément forte mais suffisamment présente pour ne pas se faire oublier. Bon d’accord, Nū s’adresse plutôt à une clientèle jeune et branchée et moi j’ai passé l’âge de l’électro ! N’empêche, une musique lounge serait tellement plus en phase avec le lieu et tellement plus propice aux bavardages…
Avec tout cela, je ne vous ai pas parlé de la boutique, située au rez-de-chaussée, là où on prend l’ascenseur pour monter dans le ciel. On y vend pas mal de jolies choses et notamment la très belle vaisselle que j’avais admirée en mangeant. Pour info, Nū a aussi une boutique en ligne, que vous trouverez sur son site.
Nū en pratique
93 avenue Le Corbusier, Lille (en face d’Euralille).
03 20 78 37 03.
Ouvert du mardi au samedi, de 12 h à 14 h 30 et de 20 h à 21 h 30 (et beaucoup plus longtemps dans la réalité).
Grignotages 12/24 €, entrées 16/19 €, plats 23/30 €, très grands plats à partager 65/98 €, desserts 12 €.
Au rooftop, la carte reprend les grignotages et les desserts et propose d’autres petites choses passées sur un barbecue japonais appelé Robatayaki.
Nous avons payé nous-mêmes notre repas chez Nū.
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4 Commentaire(s)
Miam. De bons plats avec la vue au top, ça donne envie de tester.
On y retourne ensemble si tu veux, Agnès !
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