Balade sur le sentier des Douaniers du Portel à Équihen

L’été se termine et je ne vous ai pas proposé grand-chose au chapitre randos. Décidément, mes bonnes résolutions post-confinement(s) sont déjà oubliées ! Je ne vais donc pas laisser filer ce mois d’août sans vous emmener en balade sur le sentier des Douaniers, entre Le Portel et Équihen-Plage, sur la Côte d’Opale. Voilà au moins deux ans que je rêvais d’une promenade sur ce merveilleux sentier, qui offre des vues à couper le souffle sur la Manche. Une journée de grand bleu et hop, me voilà au Portel pour une petite rando de rêve…

Nous voici au cap d’Alprech et la vue est juste sublime ! Le vert de la campagne à gauche, la couleur Opale de la mer à droite, et le sentier des Douaniers qui court entre les deux, bordé souvent d’une épaisse végétation.

Mon point de départ pour cette balade, et je crois que c’est le bon, était le phare d’Alprech. Ou plutôt le petit parking situé juste avant le phare, au bout de la rue du Cap, au sud de la station du Portel. Il y a quelques places à peine, autant dire que les jours de grande affluence, il ne faut sans doute pas espérer s’y garer.

Avant de vous mettre en route, prenez quelques instants pour regarder le paysage et notamment la vue sur Le Portel. 

Une bonne heure de marche

Puis départ au pied du phare d’Alprech, enrubanné d’un drôle d’escalier en colimaçon qui tournicote à l’extérieur, et à vous le sentier des Douaniers ! Pour vous dire toute la vérité, vous ne verrez pas le panneau ci-dessous si vous prenez le sentier dans le sens Le Portel-Équihen. En effet, il se trouve sur le chemin partant dans l’autre sens, vers le centre du Portel. Mais j’aimais bien cette photo, qui résume à elle seule tout ce post…

Revoici le phare, vu avec un peu plus de recul… Pour info, sachez qu’il ne se visite pas. En revanche, il constitue un point de repère bien utile dans le paysage. Surtout en revenant d’Équihen-Plage, quand on prend le sentier des Douaniers dans l’autre sens…

Et le voici d’encore plus loin, cette fois en mode panoramique…

À partir de là, je n’ai plus grand-chose à vous raconter. Juste vous dire que la balade jusqu’au centre d’Équihen vous prendra une (bonne) heure, surtout si vous vous arrêtez toutes les deux minutes, comme nous l’avons fait avec mon compagnon du jour.

Le sentier des Douaniers et ses points de vue sublimes

Une petite causette avec des pique-niqueurs, une autre avec des marcheurs rencontrés sur le chemin… Hormis cela, il n’y a rien d’autre à faire, à part admirer toute la beauté déployée devant vos yeux.

Nous voici au cap d’Alprech et la vue est juste sublime ! Le vert de la campagne à gauche, la couleur Opale de la mer à droite, et le sentier des Douaniers qui court entre les deux, bordé souvent d’une épaisse végétation.

On s’arrête parfois pour observer la secrète crique de Ningles, où quelques baigneurs se sont aventurés, loin de toute station balnéaire.

Même si on n’est pas en montagne, le sentier des Douaniers monte et descend, parfois de façon un peu abrupte. Dans ce cas, un escalier vient aider le promeneur, qui avalera plus facilement les dénivelés. Mais, quoi qu’il en soit, allez-y en baskets et surtout pas en sandales ou en tongs…

Équihen-Plage et son café en vue !

Une grosse heure après le départ, Équihen-Plage est en vue. Nos bouteilles d’eau sont quasi vides et le café de l’Océan, sur la place principale de la station, apparaît comme une oasis dans le désert, en cette très chaude journée. Vite, vite une grande bouteille d’eau !

Sur le site de la Crevasse, par lequel nous repartons (comme nous sommes arrivés d’ailleurs), un panneau rappelle qu’Équihen-Plage est un peu la capitale de la pêche aux moules, au sud de Boulogne. Il n’est pas rare d’ailleurs de voir des panneaux « Vente de moules » sur certaines façades du centre. Des pêcheurs à pied qui arrondissent leurs fins de mois en vendant le produit de leur pêche toute fraîche…

Certains laissent leur véhicule sur le parking du site de la Crevasse, prennent leur fauteuil pliant et le plantent au bord du sentier des Douaniers, les yeux tournés vers le large.

Et dans l’autre sens, toujours sur le sentier des Douaniers

Retour au Portel, en une grosse heure, au milieu d’une flore particulièrement remarquable. 

Malgré le soleil qui darde (gros coup de soleil, le soir…), d’autres promeneurs ont eu la même idée en cette superbe journée, qui restera l’un de mes meilleurs souvenirs de cet été… un peu trop bref !

Si vous avez envie de parcourir plus longuement ce chemin de bord de mer, je vous conseille le livre « Le sentier douanier de la côte d’Opale à la baie de Somme » de Ludivine Fasseu et Bruno Colliot, aux éditions Ouest-France (15,90 €). Pour le commander, c’est par ICI

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