Enfin ! Enfin, je vais continuer le feuilleton de la rénovation de ma maison. Après la salle de bain, le couloir et les premiers travaux dans le salon (la suite dans quelques jours, promis !), voici la cuisine. Sa rénovation ne date pas d’hier mais je voulais changer quelques petits détails et y faire un grand coup de ménage avant de vous la présenter. La voici donc, telle qu’en elle-même. Assez vaste, claire, conviviale, un brin littéraire et très très mauve. Dites moi, dans les commentaires tout en-bas de l’article, si vous aimez…
Mes tableaux ? Ce sont des boîtes de gaufres de chez Meert, que j’ai découpées et fait encadrer. J’adore ces gaufres et je trouve toujours dommage de mettre les boîtes à la poubelle, alors qu’elles sont si élégantes.
Comme pour les pièces dont je vous ai déjà parlé, je vais commencer par vous monter à quoi ressemblait ma cuisine le jour de l’arrivée dans ma maison, en décembre 2000.
Ça c’était avant…
J’ai une seule photo, limite floue, mais tant pis. Cela vous donne quand même une idée. Et cela montre que la pièce se trouve dans une extension située à l’arrière de la maison. Les anciens propriétaires, M. et Mme Sans Goût (hi, hi, hi) l’avaient construite au début des années 90. Et depuis, tout était resté dans son jus.
J’ai retrouvé une autre photo prise un peu plus tard, sans doute courant 2001. Elle n’est pas géniale non plus mais montre quand même de quoi je suis partie… On y voit notamment le vieil évier blanc, présent dès l’origine. Je l’ai finalement conservé, aimant bien son côté vintage.
Depuis, les choses ont bien changé et heureusement ! La première étape avait été de repeindre les murs en jaune, un jaune tournesol méga pétant, dont je n’ai pas de photo sous la main…
Ensuite, j’ai fait poser un carrelage blanc style métro et réaliser des meubles sur mesure, en chêne, sur tout un mur, celui où se trouve l’évier.
La vitre gravée du placard à vaisselle provient d’une double porte d’un ancien café-cinéma de l’Avesnois. Je l’avais achetée dans une brocante (j’ai oublié laquelle…) et il me reste toujours la deuxième vitre que je conserve pour le cas où…
Pierre bleue et argenterie
Le plan de travail a été taillé dans une dalle en pierre bleue, achetée elle aussi dans une brocante de matériaux, sans doute à Tourcoing. Je la trouve super belle même si elle est plutôt fragile et craint terriblement le jus d’orange et de citron (notamment). Elle me plaît d’autant plus qu’elle est assortie au seuil de la cuisine, en pierre bleue, lui aussi.
C’est la même pierre naturelle qui recouvre l’étagère formant un angle avec l’évier. Une étagère ou plutôt une petite bibliothèque pour une partie de mes livres de cuisine. J’en ai plein, au point que certains sont stockés dans mon bureau.
Puisque nous sommes dans ce coin, je vous dirai aussi que la cuisinière est une Godin, achetée chez Loos Ménager, mon fournisseur habituel en équipements de la maison. J’adore le respect du client, le sens du contact et la gentillesse de Vincent Demeulenaere, le patron. Je l’avais achetée pendant un salon Amenago, ce qui m’avait permis d’obtenir un prix.
À côté, sur l’étagère en pierre bleue, une petite collection d’objets en argenterie, achetés au fil du temps. Les faire briller prend un temps infini et je sens qu’un jour ou l’autre je vais m’en débarrasser…
Du tournesol au mauve
Après une dizaine d’années en version tournesol, ma cuisine a radicalement changé de look en 2012. Je l’ai fait repeindre en mauve, ce qui, il faut bien le dire, est un peu osé…
D’un côté, le mauve est assez soutenu car il est éclairé par une fenêtre de toit, posée elle aussi en 2012. Je ne vous donnerai pas les coordonnées de l’entreprise qui a réalisé les travaux car j’en suis moyennement contente…
De l’autre côté, j’ai fait mettre un mauve un peu plus clair, comme le montre ce cliché.
Juste avant de refaire la peinture (le peintre a déposé le bilan, donc pas de coordonnées non plus), j’ai fait poser un joli carrelage imitation pierre bleue (des dalles de 60 X 60 cm) à la place de l’horrible gris clair tâcheté sale, choisi par M. et Mme Sans Goût.
Ruddy, mon carreleur préféré, m’a fait cela aux petits oignons, comme tout ce qu’il a entrepris. Malheureusement l’homme est parti à la retraite (bien méritée) ne me laissant que mes yeux pour pleurer… J’ai ressorti la facture pour vous dire que ce carrelage, acheté chez Schelfhout à Halluin a coûté 73 € le mètre carré hors taxes.
Antiquités et copie de Starck
Côté mobilier, j’ai acheté la jolie table (pour une bouchée de pain, moins de 250 €) au Village des antiquaires de Saint-André. Tandis que les chaises viennent d’un magasin low-cost de la rue Esquermoise à Lille, dont je ne suis pas sûre qu’il existe encore… On dirait du Philippe Starck mais évidemment, à raison de 99 € la chaise, ce n’est pas du Starck ! Transparentes, elles donnent une légèreté à la pièce et j’aime beaucoup, malgré les traces de doigts qui obligent à les nettoyer souvent. Grrr…
Au mur, j’ai fait réaliser un tableau noir, un peu comme un vrai tableau avec cadre doré, où je note mes courses, mes rendez-vous et tout ce que je ne dois pas oublier… Il est fixé sur le placard dans lequel est cachée ma chaudière murale au gaz. Juste à côté du radiateur en fonte Art Nouveau, décoré de jolies fleurs.
Au plafond, une lampe Art Déco, achetée il y a une éternité dans une brocante de Blérancourt dans l’Aisne. Elle est bleue, ourlée de mauve, et c’est précisément ce bord mauve qui m’a donné l’idée de peindre la cuisine dans cette couleur.
Tableaux beaux à croquer
Mes tableaux ? Ce sont des boîtes de gaufres de chez Meert, que j’ai découpées et fait encadrer. J’adore ces gaufres et je trouve toujours dommage de mettre les boîtes à la poubelle, alors qu’elles sont si élégantes. Au premier plan de cette photo, la boîte des pistache-griottes, une vraie tuerie !
Mais ma boîte préférée reste le modèle Art Déco de Meert, acheté au musée La Piscine de Roubaix. Elle colle particulièrement bien dans ma maison des années 30.
Sur la face latérale de mon frigo (acheté lui aussi chez Loos Ménager), j’affiche mes petites cartes préférées, glanées au hasard de mes reportages. De minuscules morceaux de carton qui font ressurgir des souvenirs et qui me rendent heureuse à chaque fois que je les regarde.
Ce qui me rend heureuse aussi, ce sont ces pâtisseries mauves et roses, nichées sous une jolie cloche en verre. C’est ma sœur Véronique, sculpteur à Strasbourg, qui les a réalisées pour moi, entre deux œuvres en bronze. Et s’il n’est pas question de les manger (elles sont en plâtre !), elles font leur petit effet, assorties aux murs de la cuisine.
Fabrique à bonheur
Voilà sept ans que les gros travaux sont finis et pourtant je ne me lasse pas de ma cuisine. Elle est comme je l’avais rêvée, autant pièce à vivre qu’à cuisiner. Je ne déteste pas qu’un(e) invité(e), comme ici ma belle-sœur Rachel, prenne le relais et mitonne un petit repas.
Quand elles sont là, mes filleules Clémence et Odile mettent aussi volontiers la main à la pâte. C’est ainsi. Dans la famille, la gourmandise est un joyeux défaut et on adore se retrouver autour d’une bonne table et, avant, autour d’une marmite ou d’une planche à découper…
Mes adresses
– PRO&Cie Loos Ménager Ets Demeulenaere 6 rue Jules Guesde Loos
03 20 07 52 91
– Carrelages Schelfhout, avenue de l’Abbé Lemire, Halluin
03 20 28 83 83
– Meert, 27 rue Esquermoise, Lille
03 20 57 93 93
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6 Commentaire(s)
Comme toi, Anne, j’adore le violet. J’ai fait repeindre ma maison en couleur « sable mouillé « avec les détails de couleur aubergine!
Ta cuisine me fait sourire. On a envie d’y faire la cuisine. 😊
Merci Christiane pour ton commentaire. Ravie que ma cuisine te plaise. A bientôt pour un nouvel épisode, le salon, version trois !
Cuisine atypique aménagée avec beaucoup de goût. C’est une pièce qui a une âme. Félicitations !
Ah bon, vous la trouvez atypique ? Merci en tout cas pour votre commentaire !
Bien Chère Anne,
Cuisine aménagée et décorée avec goût.
La bonne humeur qui y règne doit aussi être mentionnée!
Que de bons moments partagés et de rires dans cette belle cuisine!
Sans parler des excellents plats qui y sont préparés…
Conseil: ne te défais pas de ton argenterie. Dans un monde ou tout devient jetable, ton argenterie traverse les modes…
Ton frère Vincent (le mari de ta belle sœur sur la photo)
Merci de ton gentil commentaire, Vincent. Si par hasard je me défaisais de mon argenterie, sache qu’elle finirait dans la belle demeure d’un fin connaisseur. Cet homme ne cesse d’agrandir sa collection, toujours à la recherche d’une jolie pièce… de préférence pour un bon prix. Alors, pas d’inquiétude pour mon argenterie. Elle ne finira pas à la benne…