En ces temps de confinement, impossible de partir en balade pour vous dénicher de nouvelles pépites… Une fois n’est pas coutume, voici donc un autre regard porté sur la région, grâce au fidèle drone de mon compagnon. Un regard qui allie hauteur et poésie, histoire de prendre un peu de recul sur les événements que nous vivons…
Évidemment, vous le connaissez. Mais photographié au drone, il est encore différent, non ? Notre cap Gris-Nez, point du littoral français le plus proche de l’Angleterre, offre décidément du grand spectacle !
1. À Houplin Ancoisne,
le parc Mosaïc
Ah la jolie nature que voilà ! Ce bel écrin vert tendre, c’est le Jardin de Pierre Auvente, l’un des dix espaces du parc Mosaïc à Houplin Ancoisne. Son but ? Rendre hommage aux gens du Plat Pays, ces Flamands et ces Wallons venus travailler dans la région dès le XIXe. On y trouve des clapiers abritant des lapins nains et des Géants des Flandres, un potager organisé en petites parcelles bien rangées, un métier à tisser végétal et une marre où les enfants s’essayent à la pêche aux canards. Mais on y trouve surtout un colosse de métal orange, qu’on peut escalader pour dominer le jardin flamand mais aussi une bonne partie des espaces de Mosaïc. Bâtisseur dans l’âme, notre géant orange a une brique dans le ventre… juste en-dessous de la plateforme sur laquelle grimpent les enfants.
2. À Bruay-la-Buissière,
la Cité des Électriciens
Vu du ciel, on dirait un jeu de Monopoly, avec ses maisons et ses hôtels monolithiques et rouges. Observez attentivement cette photo réalisée au drone… À droite, alignés horizontalement, ce sont les logements (sociaux) des (nouveaux) habitants de la plus ancienne cité minière du Nord. Au centre, colonne vertébrale de la Cité des Électriciens, voici l’ancien barreau 2 réhabilité, qui évoque la vie en cité minière. À gauche, posées horizontalement aussi, les résidences pour artistes, entourées de jardins potagers. Tout à gauche, trois tout petits carins puis Roland, Liliane, Hélène et Jean-Baptiste, de très chouettes gîtes urbains. Au premier plan, les tuiles rouges vernissées du barreau 1, centre d’interprétation de la Cité. Tout un monde en miniature, mis en boîte en août dernier.
3. À Wimille,
la colonne de la Grande Armée
C’était une grise journée de la fin janvier. Ciel de plomb, horizon bouché et petite pluie glacée. De passage sur la Côte d’Opale, on a eu envie, ne me demandez pas pourquoi, de dire un petit bonjour à la statue de Napoléon (4,20 mètres quand même !), tout en-haut de la colonne de la Grande Armée. Le site était fermé et le vent, soufflant en rafales, rendait l’opération plutôt risquée. Malgré les conditions très défavorables, le drone a pris son envol, le temps de mettre en boîte quelques vues aériennes.
Napoléon, tournant le dos à l’Angleterre, pile poil la veille du Brexit, l’image est chargée de symbole…
4. À Cassel, le moulin du Château
C’est l’histoire d’une rencontre entre un oiseau électronique du XXIe siècle et un géant ailé beaucoup plus ancien… Racheté à Arnèke et entièrement restauré, le moulin du Château trône, depuis les années 80, au sommet du Mont Cassel, comme une jolie cerise sur le gâteau. Même s’il ne se visite que trop rarement, les touristes n’hésitent jamais à gravir les 176 mètres de notre Éverest à nous, pour venir le saluer. Il est vrai que la vue sur la Flandre est somptueuse de là-haut, magnifiée ce jour-là par un joli ciel moutonneux…
5. À Haverskerque,
le petit port de plaisance
Ce n’est ni le port de Cannes, ni celui de Saint-Tropez… Pourtant, le petit port de plaisance d’Haverskerque ne manque pas de charme, niché dans un écrin de verdure, le long de la Lys. On y trouve une soixantaine d’anneaux, loués pour la plupart à l’année. Mais on y trouve aussi la base nautique Flandre Lys, où il est possible de louer un bateau électrique sans permis ou de partir à bord d’un canoë jaune. À Haverskerque, on cultive avec bonheur l’art du slow tourisme et j’ai comme l’impression que cet art-là a de beaux jours devant lui…
6. À Loos-en-Gohelle,
les terrils jumeaux
Vous les avez reconnus du premier coup d’œil. Oui, bien sûr, ce sont les terrils jumeaux du 11/19, photographiés par notre fidèle drone ! 186 mètres de haut, escaladés par un beau matin de janvier dernier…
Voici le cône 74, interdit d’accès cet hiver, en raison de la réfection des marches. J’aime bien le relief de ses pentes, comme des milliers de petits terrils sur le terril…
Juste à côté, le cône 74 a est, quant à lui, accessible à la grimpette. La montée est difficile car mal aménagée. Mais au sommet, quelle vue !
Pour finir, le drone nous a offert une vue panoramique des deux cônes. Au premier plan, la plateforme du 74 a, sécurisée par de larges piquets de bois. Et au fond, le cône 74 se dressant vers le ciel. Assez unique, non ?
7. À Audinghen, le cap Gris-Nez
Évidemment, vous le connaissez. Mais photographié au drone, il est encore différent, non ?
Notre cap Gris-Nez, point du littoral français le plus proche de l’Angleterre, offre décidément du grand spectacle !
Côté belvédère de la Baie, impossible de deviner les vestiges de l’ancien fort d’Audinghen, construit par Henri VIII, roi d’Angleterre, et caché sous la verdure.
Mais je préfère largement cette autre vue, côté Cross et belvédère de la Nature. Entre champs dorés et mer Opale, on voit bien le GR 120, qui longe la falaise et part en direction d’Audresselles. Magique…
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2 Commentaire(s)
Tres tres chouette cette visite par les airs!
On prend un peu d’air
Merci Agnès ! Oui, on a besoin d’air…